... - david delos: bonjour. voici les titres de ce jeudi 6 mars. "la menace russe touche les pays d'europe". emmanuel macron appelle à la mobilisation. dans une allocution télévisée, le président français a estimé que moscou a fait de la guerre en ukraine un conflit mondial. un discours très offensif à la veille d'un sommet européen extraordinaire consacré à l'ukraine. les 27 doivent discuter du plan de la commission européenne, qui veut débloquer 800 milliards d'euros pour financer la défense du vieux continent. alix le bourdon sera en direct avec nous depuis bruxelles.

"si vous ne libérez pas les otages, vous êtes morts." menace à peine voilée de donald trump aux leaders du hamas. le président américain invite le mouvement islamiste à quitter la bande de gaza au moment où son administration confirme discuter avec le hamas. consultation inédite en rupture avec la doctrine des etats-unis, qui refusaient de discuter avec les organisations terroristes. cruel scénario, en ligue des champions. après avoir dominé pendant toute la rencontre, les joueurs du psg se sont fait crucifier par un but de liverpool en toute fin de rencontre en 1/8 de finale. l'homme du match: alisson, gardien et sauveur de liverpool qui met son équipe en ballottage favorable avant le match retour, mardi prochain. je suis accompagné pour cette nouvelle tranche d'information par gauthier rybinski, qui nous parlera de ce sommet européen à partir de 7h30. - gauthier rybinski: il aurait dû avoir lieu il y a des décennies.

le problème, avec l'europe, c'est qu'on s'entend sur le commerce, les hommes, la circulation, mais la politique, c'est plus compliqué. - david delos: avec christophe dansette, on va parler économie de guerre. - christophe dansette: comment trouver cette somme, alors que les caisses des etats sont désespérément vides? on parle de 800 milliards d'euros. - david delos: qu'est-ce qui a attiré votre attention pour la revue de presse, julien chehida? - julien chehida: des scientifiques britanniques qui s'amusent à rejouer le scénario de "vingt mille lieues sous les mers". - david delos: a tout à l'heure. emmanuel macron est donc monté au front. allocution télévisée d'une quinzaine de minutes, hier. une prise de parole solennelle, pour prévenir les français. le président de la république estime que la guerre en ukraine a changé de dimension

depuis l'arrivée de donald trump à la maison-blanche. pour emmanuel macron, le changement de pied américain va donner des ailes à moscou. - emmanuel macron: nous restons attachés à l'otan et à notre partenariat avec les etats-unis d'amérique, mais il nous faut faire plus: renforcer notre indépendance en matière de défense et de sécurité. l'avenir de l'europe n'a pas à être tranché à washington ou à moscou. oui, la menace revient à l'est, et l'innocence, en quelque sorte, des 30 dernières années, depuis la chute du mur de berlin, est désormais révolue. les etats membres pourront accroître leur défense militaire sans que ce soit pris en compte dans leur déficit. des financements communs massifs seront décidés pour acheter et produire massivement sur le sol européen. des munitions, des chars, des armes, des équipements parmi les plus innovants... - david delos: cette intervention du président français

est intervenue à la veille d'un sommet extraordinaire qui doit avoir lieu à bruxelles aujourd'hui, sur l'ukraine, et en présence de volodymyr zelensky. alix le bourdon est en direct avec nous depuis bruxelles. les dirigeants veulent renforcer en urgence la défense européenne. quelles sont les pistes envisagées? - alix le bourdon: sur la table des 27, il y a un plan à 800 milliards d'euros proposé avant-hier par la commission européenne. le but est d'augmenter les dépenses militaires des pays européens grâce à plusieurs leviers. d'abord, une plus grande souplesse budgétaire sur les dépenses militaires qui sortiraient notamment des critères des procédures pour déficits excessifs. l'idée serait aussi de réorienter certains fonds européens, notamment les fonds de cohésion. cet argent est destiné habituellement aux régions les moins développées économiquement de l'ue. la commission européenne propose également de mobiliser 150 milliards d'euros de prêts destinés aux pays européens.

ce plan propose, enfin, de changer les règles de la banque européenne d'investissement, pour augmenter les dépenses militaires. ce plan est une 1re étape qui, selon les diplomates, ici, à bruxelles, devrait remporter l'aval des chefs d'etat et de gouvernement. malgré tout, à quelques heures de l'ouverture de ce sommet, on sent qu'un certain vertige s'empare des responsables européens, à l'image des avertissements qui ont afflué du vieux continent ces derniers jours. le futur chancelier allemand, friedrich merz, a estimé que l'europe devait se préparer "au pire scénario". a quelques heures de l'ouverture de ce sommet, les 27 savent que c'est toute l'architecture de cette sécurité post-seconde guerre mondiale des etats-unis qui est en jeu. - david delos: parmi les dirigeants européens, certains sont prorusses et d'autres pro-poutine. ils pourraient faire blocage.

- alix le bourdon: en effet. en plus de ce plan de 800 milliards d'euros, de nombreux autres sujets vont être discutés durant ce sommet. les responsables craignent des réticences, voire des oppositions des gouvernements hongrois et slovaques, proches de vladimir poutine. la question de l'envoi d'un soutien militaire supplémentaire à l'ukraine fait déjà l'objet d'une bataille. les responsables s'attendaient à ce que soit inclus dans les conclusions de ce sommet un plan proposé il y a un mois par la cheffe de la diplomatie européenne, kaja kallas. un plan qui prévoit l'envoi d'au moins 1,5 million de munitions à l'ukraine sur 1 an, ainsi que d'autres équipements militaires tels que des systèmes de défense antiaérienne, des missiles et des drones. mais dans les derniers projets de conclusion qui ont circulé ici, à bruxelles, ce plan n'est pas mentionné aussi clairement. emmanuel macron, hier soir, a reçu le premier ministre hongrois viktor orban pour tenter d'aligner sa position sur celle de l'europe. - david delos: merci, alix le bourdon, en direct de bruxelles.

emmanuel macron a évoqué l'armée française, hier. une armée, ce sont des investissements, des armes, mais aussi des soldats. avec cette menace nouvelle, il faudra peut-être augmenter les effectifs et renforcer les rangs de l'armée de métier. une armée qui aura certainement besoin de réservistes. certains commencent même à imaginer un retour du service militaire en france. - forum des métiers, interventions dans des salles de sport, stages de découverte. - si tu as un oeil où ton doigt ne bouge pas, ça veut dire que c'est ton oeil directeur. - l'armée recrute et, dans ce contexte géopolitique tendu, veut le faire savoir encore davantage. cet après-midi, à rueil-malmaison, ces jeunes viennent pour s'engager. 36 heures de tests, d'entretiens d'évaluation. ils ont une vingtaine d'années et l'actualité internationale ne semble pas les dissuader, bien au contraire. - ca peut mettre un peu de pression, mais personnellement, ça me motive encore plus à faire ce choix-là. - c'est un risque calculé.

j'en suis conscient. je pourrais être amené à aller sur le front. - mais chaque année, recruter suffisamment est un défi pour les trois armées. 27 000 postes à pourvoir en 2025, avec des centaines de métiers différents. - quand les jeunes viennent spontanément nous voir, ils disent: "je voudrais rentrer dans l'armée pour l'aventure, pour aller sur le terrain." ils ne savent pas qu'ils peuvent être en plus mécaniciens ou opérateurs en cyberdéfense. - la dernière loi de programmation militaire prévoit déjà de passer de 201 000 soldats en 2024 à plus de 275 000 en 2035.

de 41 000 réservistes à plus de 100 000. des objectifs déjà très difficiles à atteindre. mais pour pouvoir défendre l'europe et l'ukraine, il faudrait réussir à recruter encore davantage. selon ce général à la retraite, il faut forcément imaginer un nouveau type de contrat. - il faudra susciter des engagements naturels, non pas pour une durée longue, comme certains professionnels qui restent 4 ou 5 ans en moyenne, mais pour un an, un an et demi, deux ans... - recruter davantage et différemment, une décision politique qui sera forcément soumise au parlement dans une nouvelle loi de programmation militaire. - david delos: c'est une véritable rupture dans la politique des etats-unis. washington confirme avoir eu des discussions en direct avec le hamas. jusqu'à présent, la règle interdisait de négocier avec des groupes considérés comme terroristes. une annonce qui fait écho à cette menace lancée par donald trump à l'attention des chefs du mouvement islamiste. le président américain leur promet la mort s'ils ne libèrent pas les derniers otages israéliens. - un avertissement brutal et particulièrement menaçant signé

donald trump. dans un message sur son réseau social, il exige la libération des otages toujours détenus par le hamas et profère des menaces. "j'envoie à israël tout ce dont il a besoin pour finir le travail. aucun membre du hamas ne sera en sécurité, si vous ne faites pas ce que je dis. au peuple de gaza: un bel avenir vous attend, mais pas si vous gardez des otages. si vous le faites, vous êtes morts!" plus tôt dans la journée, la maison-blanche affirme avoir eu des contacts directs avec le hamas. information confirmée par le groupe palestinien. une rupture avec la doctrine en vigueur à washington, qui exclut tout pour parler directement avec les groupes classés terroristes, comme le hamas. a gaza, le cessez-le-feu ne tient plus qu'à un fil.

après des semaines d'échanges d'otages et de prisonniers palestiniens contre des prisonniers israéliens, les etats-unis exigent la démilitarisation totale, le départ du hamas du territoire et la libération des derniers otages. tout ceci avant de passer à la 2e phase de l'accord, synonyme de cessez-le-feu permanent. refus catégorique du hamas qui réclame l'application de ce cessez-le-feu permanent et exige de rester à gaza. signe des tensions actuelles, cette allocution. - le hamas n'a pas encore vaincu. la mission n'est pas encore terminée. - dimanche, israël a interrompu l'acheminement de l'aide humanitaire à gaza. une décision qui, selon londres, paris et berlin, pourrait constituer une violation du droit international alors que la situation humanitaire risque de se dégrader rapidement dans l'enclave dévastée. - david delos: les migrants, ennemis numéro 1 de l'administration trump. dès son entrée en fonction, en janvier, le patron

de la maison-blanche a signé plusieurs décrets pour endiguer les flux migratoires. le camps présidentiel affirme avoir déjà des résultats. le vice-président a, en personne, fait le déplacement à la frontière avec le mexique pour faire la promotion de l'action du gouvernement. - le vice-président américain à bord d'un hélicoptère pour survoler la frontière entre le texas et le mexique. la 1re visite sur place de j.d.vance, qui vient présenter les résultats déjà observables de la politique antimigrant menée par donald trump. - j.d.vance: dans cette zone, le nombre de passages à la frontière est passé de 1500 par jour à moins de 30 par jour. - le gouvernement américain a, la semaine dernière, ordonné l'envoi de 3000 soldats supplémentaires entre les etats-unis et le mexique. des troupes chargées de surveiller les arrivées illégales et d'avertir les gardes-frontières responsables des interpellations. un choix défendu lundi au congrès par donald trump, qui dénonce la politique migratoire de l'administration biden. accompagné du secrétaire d'etat américain à la défense et de la directrice du renseignement national, j.d.vance enfonce le clou.

- j.d.vance: nous n'avions pas besoin de nouvelles lois, nous avions besoin d'un nouveau président et grâce à dieu, nous en avons un. ce que nous disent les gardes-frontière ici, c'est que nous devons seulement faire une chose: leur donner les moyens de bien faire leur travail. - selon les données officielles, le nombre d'entrées illégales avait pourtant déjà chuté avant l'entrée en fonction de donald trump, et les reconduites à la frontière ont même été en moyenne moins nombreuses le mois dernier qu'en 2024, sous joe biden. - david delos: erreur tragique, en corée du sud. on compte au moins 8 blessées après que le pilote d'un avion de chasse a largué ses bombes sur une zone civile. elles ont explosé au mauvais endroit, alors que l'appareil faisait partie de manoeuvres militaires conjointes avec les etats-unis, à pocheon, à 25 km au sud de la ligne de démarcation avec la corée du nord. hormis le bilan humain, on compte aussi d'importants dégâts matériels: une église et deux maisons auraient été sévèrement touchées. l'état de santé du pape est toujours stationnaire. d'après le bilan publié hier en fin de journée,

le pape françois n'a pas eu de nouvel épisode d'insuffisance respiratoire. il a bénéficié d'une oxygénothérapie à haut débit dans la journée, et une ventilation mécanique non invasive devait être reprise pendant la nuit. en football, cruel scénario en ligue des champions. le psg jouait hier son 8e de finale aller au parc des princes face à liverpool. un psg en verve, dominateur pendant tout le match, et qui s'est offert des occasions à la pelle. mais qui, finalement, s'est incliné en toute fin de partie contre le cours du jeu. - une leçon de football parisienne jusqu'au braquage à l'anglaise. scénario cruel pour le psg, largement dominateur face à la meilleur équipe d'europe, mais puni en fin de match. - nous avons très bien joué, en prenant des risques. nous méritions clairement un autre résultat. mais c'est le football. c'est un sport et il est souvent injuste. il faut l'accepter. - une défaite contre le cours du jeu, tant

les parisiens remarquables ont dévoré leurs adversaires. 70 % de possessions de balle, 27 tirs cadrés à 2, mais voilà, face à eux il y avait un gardien en état de grâce, alisson, héros du match avec 9 parades dont plusieurs fabuleuses. - si nous avions fait match nul ici, nous aurions déjà été très chanceux. c'est clair pour tout le monde. ils ont été une bien meilleure équipe aujourd'hui.

- le psg pourra regretter le but de kvaratskhelia refusé, puis un très léger hors-jeu ou la poussette non sifflée de konaté sur barcola qui aurait pu valoir un carton rouge voire un penalty. mais les parisiens l'ont prouvé: ils ont des atouts pour renverser la vapeur lors du match retour mardi soir à liverpool. - nous irons à la guerre à nouveau. je ne sais pas si nous allons nous qualifier ou non mais nous allons essayer jusqu'au bout avec nos armes. - les parisiens espèrent réussir le même exploit en 1/4 de finale. battus à domicile à l'aller, ils avaient arraché leur qualification sur la pelouse du fc barcelone retour. - david delos: un coup d'oeil sur les autres résultats de cette journée de ligue des champions. benfica s'est inclinée face à barcelone. un rappel des titres. "la menace russe touche les pays d'europe". emmanuel macron appelle à la mobilisation. dans une allocution télévisée, le président français a estimé

que moscou a fait de la guerre en ukraine un conflit mondial. un discours très offensif à la veille d'un sommet européen extraordinaire consacré à l'ukraine. les 27 doivent discuter du plan de la commission européenne, qui doit débloquer 800 milliards d'euros pour financer la défense du vieux continent. "si vous ne libérez pas les otages, vous êtes morts." menace à peine voilée de donald trump aux leaders du hamas. le président américain invite le mouvement islamiste à quitter la bande de gaza au moment où son administration confirme discuter avec le hamas. consultation inédite en rupture avec la doctrine des etats-unis, qui refusent de discuter avec les organisations terroristes. cruel scénario en ligue des champions. après avoir dominé pendant toute la rencontre, les joueurs du psg se sont fait crucifier par un but de liverpool en toute fin de rencontre. l'homme du match: alisson, gardien et sauveur de liverpool, met son équipe en ballottage favorable avant le match retour mardi