Le Samourai (1967)
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- Publication date
- 1967-10-25
- Topics
- French film, drama, black film, Jean-Pierre Melville, Alain Delon, François Périer, Nathalie Delon
- Language
- French
- Item Size
- 1.3G
Le Samouraï
Film noir franco-italien
Réalisation : Jean-Pierre Melville
Scénario : Jean-Pierre Melville et Georges Pellegrin
Film noir
Date de sortie : 25 octobre 1967
Film noir franco-italien
Réalisation : Jean-Pierre Melville
Scénario : Jean-Pierre Melville et Georges Pellegrin
Film noir
Date de sortie : 25 octobre 1967
C’est une histoire simple dont les protagonistes ont une démarche ambiguë, propre à de multiples interprétations.
Le début montre un homme en train de voler une DS, puis passer dans un garage clandestin faire changer les plaques d’immatriculation et se faire remettre une fausse carte grise et un revolver. Il s’agit de Jef Costello, tueur à gages solitaire et taciturne qui a été chargé de tuer Martey, le patron d'une boîte de jazz.Il va ensuite chez Jane Lagrange, sa maîtresse, avec laquelle il met au point l’alibi dont il va avoir besoin la nuit même : celle-ci devra dire qu’il était avec elle de 19 h 15 à 1 h 45, un riche « client », qui par ailleurs l’entretient, devant la rejoindre à son appartement à 2 h. Puis, Jef passe dans un tripot clandestin et prévient les joueurs qu’il reviendra vers 2 h du matin.
Enfin, il se rend dans la boite de nuit, enfile des gants blancs, comme pour un cérémonial, traverse la salle aux yeux de tous, voûté et le chapeau vissé sur la tête, gagne les coursives, entre dans le bureau du patron et l’abat. En sortant du bureau de sa victime, il croise Valérie, la pianiste du club, avec laquelle il a un simple échange de regards. Enfin, après s’être débarrassé de ses gants et du revolver, il entre à nouveau dans l’immeuble de Jane, guette l’arrivée de son « client » et s’arrange pour le croiser comme s’il en sortait. Puis il abandonne la DS.
Il bénéficie ainsi d’un solide alibi : Jane jurera qu’il était avec elle à l’heure du crime. L’homme, par ailleurs au-dessus de tout soupçon, qui entretient Jane pourra au besoin conforter ses dires en témoignant en toute bonne foi qu’il lui semble avoir croisé quelqu’un sortant de l’immeuble peu avant 2 h du matin. Ensuite, chacun des joueurs du cercle pourra témoigner que Jef était là dès 2 h. Il n’y aura ainsi aucun « blanc » dans son emploi du temps, celui-ci étant conforté par trois témoignages différents.
La police ne tarde pas à débouler dans le cercle de jeu et embarque Jef, car il n’y est arrivé qu’à 2 h, ce qui fait de lui un coupable possible.
Bien qu’il n’ait pas d’arme et n’ait pas de casier judiciaire, Jef devient rapidement le suspect numéro un du commissaire chargé de l'enquête, car il correspond au portrait-robot du tueur. Il est donc confronté aux employés et aux clients du club. Les témoignages, contradictoires, sont inexploitables. Le témoin-clé, Valérie, la pianiste (la seule qui l'a vu bien en face), nie catégoriquement le reconnaître et même ment sur la couleur du chapeau du tueur, comme si elle voulait le protéger. Jane certifie qu’il était avec elle et cet alibi est, comme prévu, conforté par le fait que le « client » de Jane, qui se révèle être un observateur hors pair, reconstitue comme étant celle de Jef la silhouette de l’homme qu’il a croisé en entrant dans l’immeuble de Jane, alors même que l’imperméable et le chapeau de Jef ont été répartis sur deux autres hommes. Mais l’opinion du commissaire chargé de l’enquête est faite : pour lui, c’est bien Jef le tueur. Il devient rapidement hostile et se met à le tutoyer : Je vais te faire changer de ton, moi !. Pour des raisons qui restent indéterminées (conscience professionnelle exacerbée ? Besoin de revanche à prendre sur un échec antérieur ? Antipathie spontanée ?), il va s’acharner à le confondre. Cependant, au petit matin, après une nuit d’interrogatoires et de confrontations, faute de preuve et de témoignage probant, il ne peut, à contre-cœur, que le relâcher. Il le fait cependant suivre, mais Jef parvient à s’éclipser.
Le commanditaire de Jef, ayant appris que celui-ci a été cuisiné par la police, décide de le liquider pour qu’on ne puisse remonter jusqu’à lui.
Jef se rend sur un pont au-dessus de voies ferrées, lieu de rendez-vous convenu avec un envoyé du commanditaire pour récupérer le solde de l’argent du contrat. Là, l’intermédiaire tente de le tuer mais ne réussit qu’à lui faire une estafilade à un bras. Jef rentre chez lui et panse sa plaie sous l’œil intéressé de son bouvreuil qui pépie dans sa cage. Il veut maintenant, tout en échappant à la surveillance policière, trouver ceux qui ont cherché à l’éliminer.
Le lendemain, Jef retourne au club. Là, il a un échange de regards appuyé avec Valérie, la pianiste. Quand elle sort, Jef l’aborde pour savoir pourquoi elle a cherché à le couvrir : coup de foudre ? Simple lubie ? Ou avait-elle pour mission de le disculper ? Elle reste évasive et lui demande de lui téléphoner dans deux heures.
Pendant ce temps, deux policiers installent un micro dans la planque de Jef, intrusion inhabituelle qui n’est pas sans affoler son oiseau.
Puis, le commissaire et deux de ses hommes débarquent chez Jane et mettent tout sens dessus dessous. Après cette mise en condition qui a pour but de l’impressionner, le commissaire joue l’apaisement et utilise tous les arguments possibles - chantage, menaces, offre de « protection » - et tente même, pour la faire revenir sur sa déposition, de susciter sa jalousie en lui révélant que son amant a rencontré la pianiste, mais en vain.
Jef rentre chez lui et retrouve son bouvreuil qui saute et se cogne aux barreaux de sa cage, encore tout affolé. Comprenant alors qu’il a eu une visite, il fouille partout et découvre le micro. Puis, il descend dans un bistrot et rappelle Valérie, qui ne répond pas.
De retour chez lui, Jef est accueilli, pistolet au poing, par l'homme qui l'avait déjà blessé. Celui-ci n'a pourtant pas d'intention meurtrière : il lui règle le solde dû pour l'assassinat de Martey et le paie, cette fois en totalité, pour une nouvelle mission. Jef parvient à endormir sa méfiance, puis lui saute dessus, le maîtrise et le fait parler. Chevaleresque, il part en lui laissant la vie sauve.
En sortant, Jef est longuement suivi dans le métro de Paris par un dispositif comportant plusieurs dizaines de policiers en civil ; mais au terme de ce jeu du chat et de la souris, il parvient une fois encore à les semer. Il passe une dernière fois chez Jane pour la rassurer. Puis, il va chez son commanditaire, un certain Olivier Rey, qui vit dans le même hôtel particulier que Valérie sans que leurs liens ne soient explicités, et le tue.
Jef retourne ensuite dans la boîte de nuit. Il enfile à nouveau des gants blancs et se dirige vers Valérie, qui lui murmure dans un souffle : "Ne reste pas là". Il sort alors son revolver, car c’est elle sa nouvelle victime. Elle lui demande : "Pourquoi Jef ?", ce à quoi il lui répond seulement : "On m’a payé pour ça". Mais la police, qui l'attendait, l'abat. Le commissaire dit à Valérie : "Vous l’avez échappé belle : sans nous, c’est vous qui seriez morte". Puis, on découvre que le barillet du revolver de Jef était vide. A-t-il voulu épargner Valérie par amour ? S’agit-il d’un suicide ? Son comportement aura été ambigu jusqu’au bout et il emporte avec lui son secret dans la mort.
Puis, le commissaire et deux de ses hommes débarquent chez Jane et mettent tout sens dessus dessous. Après cette mise en condition qui a pour but de l’impressionner, le commissaire joue l’apaisement et utilise tous les arguments possibles - chantage, menaces, offre de « protection » - et tente même, pour la faire revenir sur sa déposition, de susciter sa jalousie en lui révélant que son amant a rencontré la pianiste, mais en vain.
Jef rentre chez lui et retrouve son bouvreuil qui saute et se cogne aux barreaux de sa cage, encore tout affolé. Comprenant alors qu’il a eu une visite, il fouille partout et découvre le micro. Puis, il descend dans un bistrot et rappelle Valérie, qui ne répond pas.
De retour chez lui, Jef est accueilli, pistolet au poing, par l'homme qui l'avait déjà blessé. Celui-ci n'a pourtant pas d'intention meurtrière : il lui règle le solde dû pour l'assassinat de Martey et le paie, cette fois en totalité, pour une nouvelle mission. Jef parvient à endormir sa méfiance, puis lui saute dessus, le maîtrise et le fait parler. Chevaleresque, il part en lui laissant la vie sauve.
En sortant, Jef est longuement suivi dans le métro de Paris par un dispositif comportant plusieurs dizaines de policiers en civil ; mais au terme de ce jeu du chat et de la souris, il parvient une fois encore à les semer. Il passe une dernière fois chez Jane pour la rassurer. Puis, il va chez son commanditaire, un certain Olivier Rey, qui vit dans le même hôtel particulier que Valérie sans que leurs liens ne soient explicités, et le tue.
Jef retourne ensuite dans la boîte de nuit. Il enfile à nouveau des gants blancs et se dirige vers Valérie, qui lui murmure dans un souffle : "Ne reste pas là". Il sort alors son revolver, car c’est elle sa nouvelle victime. Elle lui demande : "Pourquoi Jef ?", ce à quoi il lui répond seulement : "On m’a payé pour ça". Mais la police, qui l'attendait, l'abat. Le commissaire dit à Valérie : "Vous l’avez échappé belle : sans nous, c’est vous qui seriez morte". Puis, on découvre que le barillet du revolver de Jef était vide. A-t-il voulu épargner Valérie par amour ? S’agit-il d’un suicide ? Son comportement aura été ambigu jusqu’au bout et il emporte avec lui son secret dans la mort.
Casting :
- Alain Delon : Jef Costello
- François Périer : le commissaire
- Nathalie Delon : Jane Lagrange, la maîtresse de Costello
- Cathy Rosier : Valérie, la pianiste
- Jacques Leroy : l'homme de la passerelle
- Michel Boisrond : Wiener
- Robert Favart : le barman
- Jean-Pierre Posier : Olivier Rey
- Catherine Jourdan : la fille du vestiaire
- Roger Fradet : le 1er inspecteur
- Carlo Nell : le 2e inspecteur
- Robert Rondo : le 3e inspecteur
- André Salgues : le garagiste
- André Thorent : un policier / l'homme au volant du taxi
- Jacques Deschamps : un policier
- Georges Casati : Damolini
- Jack Léonard : Garcia
- Pierre Vaudier : un policier
- Maurice Magalon : un policier
- Gaston Meunier : le gérant de l'hôtel
- Jean Gold : 1er client dans la boite de nuit
- Georges Billy : 2e client dans la boite de nuit
- Ari Aricardi : un joueur de poker
- Guy Bonnafoux : un joueur de poker
- Humberto Catalano : un inspecteur de police
- Carl Lechner : le sosie de Jef
- Maria Maneva : la jeune fille au chewing-gum
- Maurice Auzel : un homme menotté au commissariat
- Lucien Fregis : le petit vieux dans le panier à salade
- Bernard Dumaine : un client sortant de la boite de nuit
- Addeddate
- 2021-12-27 17:32:24
- Identifier
- le-samourai-1967
- Scanner
- Internet Archive HTML5 Uploader 1.6.4
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910015cf28@mailmaxy.one
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September 24, 2024
Subject: 1
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Reviewer:
Johnice
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September 22, 2024
Subject: It’s a Citroen
Subject: It’s a Citroen
Not a DS 😁
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