a damas, dans sa banlieue, homs, alep, c'est compliqué. après, on ne sait pas...eth allain: il y a de nombreuses images que l'on reçoit et que l'on décide de ne pas diffuser, car elles n'ont pas pu être vérifiées. on est dans un temps extrêmement court. il va falloir du temps pour déterminer ce qu'il s'est passé pendant ces 4 jours. - camille neveux: oui. ce qui est positif, c'est qu'aujourd'hui, des journalistes puissent exercer leur métier en syrie. des journalistes étrangers... ca change tout. les journalistes vont faire leur travail, comme les ong. on va avoir plus d'informations sur ce qu'il s'est passé. on va avoir des témoignages qui vont être recueillis, de gens, de combattants... le travail des journalistes est important. - elisabeth allain: cette spirale de violence reste-t-elle un cas isolé? il y a beaucoup d'espoir, dans ce que vous dites. vous partagez votre vie avec un syrien. j'imagine que vous voulez croire que la syrie a une chance de se reconstruire, de prendre ses distances vis-à-vis de cette violence. si ça venait à se multiplier, ce serait un